Brouillon pour un billet qui ne sera jamais écrit. Je l'abandonnerai. Tel quel. À jamais informe et se revendiquant du non texte.
Comme un jet d'eau dans une rue inondée.
Titre de ce billet : des mots entendus vers la fin du speech de Meryl Streep aux Golden Globes un dimanche soir de janvier 2017, le 8. Revenir à cette page de La Presse + du mercredi suivant, ce fichier audio à la fin de l'article de Marc Cassivi. Pour le verbatim. Et structurer quelque chose d'intéressant. Avec ce lien vers un article à relire avant qu'il ne disparaise du web comme tout le reste (http://plus.lapresse.ca/screens/5c50ef7f-c088-4f4d-b3f9-f99113f8d3d0%7C_0.html). En conclusion il écrit - citer :
[ « Prends ton cœur brisé et fais-en de l’art », a-t-elle conclu, en citant sa regrettée amie Carrie Fisher. Il faudra se souvenir de ses paroles pendant les quatre prochaines années. Sinon, nous serons tous perdants... ]
mon coeur brisé c'est aussi
les gens qui se noient en cherchant à s'évader des pays où ils ne veulent et peuvent plus vivre / quelque part entre la Syrie et la Grèce
le dernier cd de Leonard Cohen
pressentir comment transformer la souffrance en art mais est-ce bien là une transformation ?
l'art pur : ce jeune homme haïtien qui chante le premier verset de l'Hallelujah de Cohen en créole avec tout son coeur brisé dedans
je ne sais pas le temps, la vérité, mais noter que le temps me tue à petit feu in fine
et la vérité me pétrifie, me mortifie, me modifie
les jeux et le silence m'éloignent
je t'en prie, ne t'approche pas
reste loin de moi et blanc
et mon souffle restera pur et originel
stp reste loin de moi
étrange et divin
comme s'il n'osait pas prononcer les mots de l'indispensable indépendance
ces dernières poésies chantées du poète sont ce que j'ai entendu de plus profond et vrai et tout du long depuis que j'en ai souvenir
et du violon comme chez Vigneault, comme s'il avait voulu jouer ce soir j'ai l'âme à la tendresse
tendre tendre, douce douce